Afin d’assurer notre protection et celle des autres, une note du Haut Conseil de Santé Publique recommande de cesser d’utiliser les masques de catégorie 2, malgré qu’ils soient soumis aux normes AFNOR. À la place, l’institution recommande d’utiliser les masques aux normes AFNOR de catégorie 1. Face à cette recommandation, comment reconnaître un masque de catégorie 1 d’un masque de catégorie 2 ? On fait le point.
La raison des masques grand public
Les masques grand public se sont imposés pour faire face à la pénurie des masques chirurgicaux au tout début de la pandémie du covid. Le port du masque chirurgical a très tôt fait partie des mesures barrières assurant une protection contre le coronavirus. Les masques dits grand public sont l’action conjointe des entreprises et des laboratoires, qui se sont donnés pour mission de sélectionner des matières adéquates à la fabrication des masques alternatifs, dits non-chirurgicaux. Ainsi, la matière textile a été adoptée. Depuis leur arrivée dans nos mœurs, ces masques sont destinés à protéger les individus contre la projection des particules de gouttelettes potentiellement souillées par le virus. On en distingue deux catégories :
- La catégorie 1 (type I) : est pour les professionnels qui reçoivent du public dans l’exercice de leur travail (secrétaires, policiers, caissières…).
- La catégorie 2 (type II).
Comment reconnaître un masque de catégorie 1 ou de catégorie 2 ?
Il peut être difficile de cerner la subtilité qui entoure ces deux catégories de masques. Les formes et les plis sont identiques et chaque type est élaboré en trois épaisseurs. La différence entre les deux catégories se présente en des critères souvent invisibles à l’œil humain. Citons : la filtration, l’indication sur l’emballage et la densité du textile (tissu). Parlons de chacune de ces catégories.
Comment reconnaître un masque de catégorie 1 ?
Ce type de masque reste à usage non-sanitaire, mais assure une bonne efficacité de filtration. On note 90 % des particules de 3 microns filtrées. La densité du tissu du milieu (non tissé) est 400 g/m2. Sur l’emballage, on trouve la catégorie 1 indiquée par UNS1 juste à côté de l’inscription AFNOR (Association Française de Normalisation). Les masques chirurgicaux du même modèle sont dotés du marquage CE et respectent la norme EN 14 683 et on y voit clairement l’inscription “type 1”.
Comment reconnaître un masque de catégorie 2 ?
Aussi à usage non-sanitaire, leur efficacité de filtration est de 70 % des particules de 3 microns. Leur pourcentage de filtration est donc inférieur. La densité du tissu non tissé de ce modèle est de 200 g/m2. Le risque de contagion au coronavirus est de ce fait plus élevé, ce qui entraîne que par un communiqué l’AFNOR ne le recommande plus. À propos, le décret du 27 janvier 2021 a demandé aux entreprises ayant choisi un seuil de filtration de 70 %, d’indiquer clairement à toute personne que ces masques ne sont pas approuvée par l’autorité sanitaire.
En conclusion, il faut acheter un masque neuf pour être certain qu’il est de catégorie 1. Les indications sur l’emballage aident dans ce sens. Une autre particularité des masques du type I tient au lavage : ils continuent d’assurer votre protection même après cinq lavages. Vous vous demandez sûrement : est-il toujours possible de fabriquer son masque soi-même ? La réponse est oui. Vous devez tenir compte des prescriptions de l’AFNOR, relative aux masques de catégories 1.
Sinon, il sera encore mieux que vous l’achetiez. On en trouve partout, à des prix très acceptables. De plus, au lavage à la machine (pendant au moins 30 minutes à 40 degrés) ou au lavage à la main avec du savon, ces masques sont lavables 50 fois. Raisonnable pour des articles que vous vous procurerez à des prix compris entre 1,50 et 12 € l’unité.
- Les types et sortes de chocolat - 10 novembre 2024
- Les maladies félines les plus onéreuses : l’intérêt d’une mutuelle - 10 novembre 2024
- Difference entre marketing et commerce - 9 novembre 2024